Transition énergétique et chauffage au bois : ce qu’il faut savoir !

Énergie renouvelable par excellence, le bois constitue aujourd’hui une alternative incontournable en termes d’équipements de chauffage.

Dans une perspective de diminution des gaz à effet de serre, le chauffage au bois est devenu l’un des grands enjeux de la transition énergétique. Pour accompagner au mieux les foyers, de nombreux équipements performants font leur apparition. Comment les choisir ? Pourquoi la filière bois est-elle au cœur des préoccupations environnementales ? Tour d’horizon de cette énergie.

Le rôle du bois dans la transition énergétique

Dès qu’il est question d’énergie, c’est souvent l’électricité et le gaz qui reviennent sur le devant de la scène. En effet, plus de 80 % de la consommation finale de chauffage est encore issue d’énergies fossiles (gaz naturel, fioul, électricité). Pour y remédier, la loi de la transition énergétique a été adoptée en 2015. L’objectif ? Atteindre 32 % d’énergies renouvelables dans la consommation brute de chaleur, le tout d’ici 2030. L’un des autres objectifs de cette transition énergétique serait d’approcher des 9 millions de foyers qui utilisent le bois pour se chauffer. Aujourd’hui, il y en a plus de 7 millions.

Grâce à ses nombreux atouts, le bois a plus que jamais un rôle à jouer dans le développement des énergies renouvelables. Face à l’hydraulique, les biocarburants ou l’éolien, il représente déjà la première filière de chaleur renouvelable en France. Son utilisation permettrait de réduire l’usage des combustibles fossiles, responsables des émissions de gaz à effet de serre. Moins polluant, le bois participe également à la bonne qualité de l’air : il libère jusqu’à dix fois moins de particules fines que les autres énergies. Afin d’être réellement moins nocif pour l’environnement, le chauffage au bois doit toutefois répondre à certains critères :

  • Le bois de chauffage (bûches de bois) doit être sec (moins de 20% d’humidité), écorcé (pas de mousses, de lichens, d’insectes) et calibré en sections régulières (25, 30 ou 40cm selon la taille de l’appareil de chauffage ;
  • Les granulés de bois ou pellets doivent être non traités (sans colle ni liant) et secs (moins de 10% d’humidité). Le constat est le même pour les bûches densifiées ;
  • Le bois utilisé doit être de provenance locale (la traçabilité est simplifiée et contrôlée) ;
  • Des équipements de chauffage performants et en bon état de fonctionnement sont conseillés, on parle d’appareils labellisés « Flamme Verte ».

Le bois : une énergie renouvelable et économique 

Une énergie est dite renouvelable dès lors que son utilisation n’entraîne pas la disparition des ressources, et qu’elles peuvent se régénérer rapidement. Contrairement au gaz ou au pétrole qui se sont formés pendant des millions d’années, le bois met quelques dizaines d’années à se renouveler. La gestion durable des forêts est donc primordiale, puisqu’elle permet d’assurer en permanence un renouvellement du stock de bois.

Tant que sa culture est bien gérée, le bois est une ressource quasi-inépuisable. L’énergie bois offre également un bilan carbone très faible : lorsqu’il brûle, il émet seulement le CO2 qui a déjà été absorbé par le développement des arbres.  On parle même de « neutralité carbone » puisque le faible taux de CO2 émit (grâce à la combinaison d’un combustible de qualité et d’un appareil performant) est de nouveau absorbé par les jeunes pousses replantées. À noter que, Woodstock Bois, est mécénat du fond de dotation « Plantons pour l’avenir » qui défend l’environnement et qui a pour but de reboiser le territoire français dans le cadre d’une gestion durable des forêts.

Par ailleurs, le bois présente un autre avantage non-négligeable : son coût relativement faible. Il revient jusqu’à trois fois moins cher que l’électricité, et coûte entre 4 et 6 centimes au kWh. Étant en plus indépendant des fluctuations boursières, son prix reste plutôt stable. Que ce soit en chauffage complémentaire ou en chauffage central, le bois constitue l’une des énergies les plus économiques sur le long terme. Pour des économies encore plus significatives, il est également important de ne pas négliger son fournisseur d’électricité. N’hésitez pas à utiliser un comparateur de fournisseurs d’énergie, qui vous aidera à trouver une offre intéressante.

Les différents types de chauffage au bois 

Les possibilités pour se chauffer au bois ne manquent pas : poêle à bois, chaudière, insert, foyer fermé, poêle à granulés… Nous vous conseillons d’opter pour un appareil labellisé Flamme Verte. Ce label vous garantit :

  • qualité
  • le rendement
  • hautes performances énergétiques et environnementales des appareils de chauffage au bois

En outre, il existe de nombreux appareils performants qui offrent un chauffage confortable et économique, tout en répondant à la norme RT 2012. Le but de cette norme étant de viser une baisse significative de la consommation en énergie des nouvelles constructions. Dans une optique de réduction des dépenses énergétiques, la question de l’isolation des combles risque également de se poser. Elle permettra notamment de limiter les déperditions d’énergie, afin de conserver la chaleur de votre logement, diminuant par la même occasion l’émission des gaz à effet de serre !

De plus, si ces appareils sont posés par des installateurs RGE (reconnu garant de l’environnement), ils permettent de profiter des aides financières : crédit d’impôt pour la transition énergétique, baisse de la TVA, prime énergie, ainsi que différentes subventions accordées par les collectivités territoriales.